témoignage #10

Retrouver l'envie d'étudier grâce à la métacognition, en apprivoisant sa sensibilité et en trouvant les bonnes stratégies !

La fin d'un accompagnement, c'est naviguer entre deux eaux : l'émotion de voir la personne se réaliser, comprendre son potentiel et se remettre en route dans une action positive. Et la satisfaction discrète du travail bien fait.

M., jeune garçon arrivé presque timide, le regard bas. Son début de seconde a été difficile, c'est une marche haute que l'entrée au lycée, des parents qui ont peur pour leur enfant ("il va faire quoi ? il n'est plus motivé, il lâche complètement !"). M. a plutôt des facilités, il n'a jamais vraiment travaillé. "Ça va, ça passe." C'est un garçon avec une sensibilité discrète mais très présente. Un profil plutôt rêveur, il a besoin de sens. Mais il a aussi besoin d'un cadre.

C'est ce cadre que je vais lui proposer de co-construire. En 8 séances, nous apprivoisons des stratégies qu'il teste, puis utilise volontiers. Se sentant un peu moins "perdu", il se remet en action (et commence par mettre de l'ordre dans son classement, sur son bureau !).

Je commence souvent mes accompagnements en expliquant qu'il y a 2 clés pour réussir avec moi : la régularité et l'investissement. M. a accepté et joué le jeu.

Il passe en 1ère avec les options de son choix, les enseignants ont salué ses progrès au 3e trimestre et l’encouragent à continuer ainsi. Ils soulignent aussi qu'ils "découvrent un élève curieux et avec une analyse intéressante".

Bravo M. ! Je te remercie de ta confiance et je salue ta persévérance ! Comprendre et accepter ta sensibilité est une vraie force. Avoir des stratégies de travail, d'apprentissage est un atout.

Quant à ses parents, ils retrouvent un ado souriant, motivé, ils ont appris à lui faire confiance. Ils sont surtout rassurés de son passage en 1ère (oui, les parents ont toujours peur !).